L’une est très douce, un peu à côté des normes de notre vie actuelle. Elle marche à son rythme et ce rythme n’est souvent pas le mien ! L’autre est "bossi" comme on dit ici. Je lui dis toujours qu’elle sera un Grand Chef plus tard. En attendant, le Grand Chef est ingérable au quotidien !
Je n’irais pas jusqu’à dire que les sages spirituels nous donnent des consignes claires pour mieux élever nos enfants. Pour être honnête, aucun de ceux auxquels je me réfère, n’en a (à ma connaissance tout du moins !)... Par contre, si nous lisons encore ces Sages aujourd’hui, c’est que rien n’a réussi à rendre leurs propos, incohérents, déplacés, dépassés.
Tous ces textes traversent les lieux, les époques, les guerres et les cultures et restent : JUSTES et VRAIS. Étudions-les un peu au sujet de nos chérubins...
Le 1ère qui m’aide vient d’un poète très influencé Spiritualité : Gibran Khalil Gibran.
« Vos enfants ne sont pas vos
enfants, Ils sont les fils et les filles de
l'appel de la vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de
vous, Et bien qu'ils soient de vous, ils ne
vous appartiennent pas.../..."
Ces phrases me parlent toujours. Elles mettent immédiatement une distance entre l’enfant qui me pose un problème et moi-même. En mettant cette distance, elles me ramènent à moi.
Qu’est-ce que « je » vois de cet enfant qui « me » dérange tant ? Pourquoi cela me dérange t’il ?? Quelle projection ai-je à son sujet auquel il ne répond pas ??? Quelle image ai-je de la mère que je suis si l’enfant ne m’écoute pas ???? Quels dangers futurs court-il en étant différent de ce que je veux ? Suis-je certaine de savoir ce qui est bon pour lui ? Est-ce que je sais, déjà, ce qui est bon pour moi … ???
Et j’ai encore 10 questions de ce genre qui me ramènent toujours à moi. CE MOI MOI MOI dont je fais QUOI !
Car souvent ce comportement qui me gène chez mon enfant est un reflet de mon comportement.
Un reflet que j’ai un peu de mal « à gérer ». Un reflet qui n’est qu’un reflet.
Et si je changeais ce point chez moi, cette vision désagréable que j’ai de moi, cela disparaîtrait-il aussi chez mon enfant… ??
Souvent, la réponse est OUI (sic !)
Pour une démarche intérieure plus en profondeur, nous vous suggérons :