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LA VIE MAGIQUE D'OSCAR

 
Oscar a déjà vécu la scène ... le volet est légèrement ouvert - comme il l’était - sa main est également sur le rebord de la fenêtre et, du bout des doigts, son parachute vient d’être lâché et tombe, comme prévu, doucement, avec ce même tournicotant.
Il finira - Oscar le sait aussi - dans le rosier de Madame Gracile ou il faudra vite aller le chercher avant de se faire attraper.

Elle n’est pas commode Madame Gracile et Oscar n’aime pas être grondé, mais heureusement, il va y arriver à temps.
Oscar a déjà vécu ce film.

Il ne comprend pas bien ce qui lui arrive, cela semble incroyablement magique mais il a d’autres chats à fouetter, comme par exemple, courir rejoindre Aglaé.


Aglaé d’Arville n’a pas souvent le droit d’être avec lui, alors il faut vraiment en profiter et se concentrer sur ce petit bonheur si court. La maman d’Aglaé n’aime pas quand sa fille joue avec les garçons.

Elle est si belle Aglaé et ses robes sont toujours si propres, si blanches.
Trop blanches pour jouer longtemps avec Oscar.

Madame d’Arville déteste ce qui est sale, elle nettoie tout le temps à la maison. On voit des chaussons de toutes les tailles devant la porte et des chaussures quand il n’y a plus les chaussons. Même le papa n’a pas le droit de rentrer comme il veut chez lui.
Parfois on entend des cris entre les étages alors on sait qu’il faut écouter la maman d’Aglaé. Oscar a un peu peur de cette maman qu'il essaye de croiser le moins souvent possible.

Mais c'est parce qu'elle est "comme ça" que, tous les jours a 4h, l’amie d’Oscar est envoyée dehors pour manger son goûter : Pas de miettes à la maison !!

Il est justement 3h55 quand Oscar dévale l’escalier et déchire son parachute sur les épines du rosier pour retrouver plus vite son amie.
​
Pas le temps de rêvasser sur ce moment de magie du temps qui vient de se réaliser sous ses yeux : Aglaé et Oscar ont des choses à vivre. Ils sont dans la même école, dans la même classe, ils vivent dans le même immeuble, c’est sûr, c’est pour la vie. 

Le papy d’Oscar est le patron du papa d’Aglaé, c’est pour cela qu’il a un peu le droit de jouer avec elle. On n’ose pas trop lui dire non à Oscar. Ça pourrait créer des problèmes a la famille… Surtout que c’est aussi la mamy d'Oscar qui ramasse les loyers de chaque appartement tous les mois...

Oscar ne reconnait pas sa mamy quand il la voit dans les couloirs entrain de frapper aux portes. Elle est droite, elle porte toujours une jupe, des talons plus hauts et elle met du rouge a lèvres rouge. C'est un signe quand mamy le porte : Elle sort !!
Elle n’est pas la même personne que celle qui le prend tous les jeudis. Elle ne le regarde pas non plus en passant devant lui.
On n’est pas jeudi.
Oscar préfère la mamy du jeudi alors, ces jours-là, il ne court pas lui faire un bisou.


Par contre, un bisou, c’est ce qu’il espère secrètement d’Aglaé.
Elle, c’est tous les jours qu’il la voit et qu’il l’aime.

Elle est si belle. Elle ne parle pas beaucoup, ni à lui, ni aux autres, mais elle a des yeux bleus qui se fixent aux siens et ne repartent plus. Oscar s’y perd parfois. Il ne voit plus ce qui entoure cette mer suave et profonde, il s’y enfonce et s’y noie.
Il l’aime et son cœur s’emballe.

Il la touche du bout des doigts et Aglaé ne bouge pas. Elle attend qu’Oscar ose et elle respire plus fort sans baisser le regard. Juste ses yeux s'ombrent et la lueur disparaît derrière un voile de rêverie. Oscar imagine très bien ou les idées d’Aglaé voyagent. Les siennes aussi lui échappent dans le torrent d’émotions qui l’assaillent dès que sa main frôle une partie de la peau féminine.

Il respire alors les odeurs que son corps dégage et celles d’Aglaé changent aussi. Ses joues rougissent un peu et c’est beau.
Oscar espère qu’Aglaé se rend compte de ce qui se passe car elle ne dit jamais rien, comme si rien ne se passait, comme si rien n’arrivait, comme si Oscar vivait seul ce changement de latitude…. Il se doute bien qu’Aglaé n’oserait jamais éprouver la même chose que lui et qu’il profite de son innocence. Il sent que ce n’est pas bien, mais il abuse quand même dès qu’il le peut.
 

Un jour, ils ont mis de l’eau dans les chaussures de la vielle Madame Nilince. Oh c’était si drôle et puis ils ont oublié et sont repartis jouer plus loin.
Jusqu’à ce que la nourrice, Madame Norbert, celle qui habite tout en haut de l’immeuble, déboule dans les jardins, martinet en mains, et fouette leurs jambes à coups répétés sous l’ordre stricte de rentrer.
Pour protéger Aglaé des coups, Oscar s’était mis le dernier de la file, à distance du tyran à lanières, pour recueillir ses soufflets et épargner Aglaé. C’était bien-sûr une idée d’Oscar.

Oh lala qu’il avait payé cher cette rigolade quand ils furent punis et ne purent se parler pendant des jours. Aglaé est tellement obéissante qu’elle ne lui parlait même pas à l’école alors que personne n’était au courant.
Oscar en souffrait mais admirait en même temps, le caractère droit et valeureux de son amie.
 
​
La maman d’Oscar elle, avait rigolé en entendant l’histoire.
Elle est bizarre cette maman, elle ne punit jamais. Oscar aimerait avoir une vraie maman comme celle d’Aglaé. Qui s’occupe de la maison et de son enfant. Mais pour le moment, c’est quand même une fessée de moins et pour cette fois-ci, le caractère enfantin de sa mère est apprécié.
 

Le cœur d’Oscar battra ainsi la chamade dans son royaume pendant 8 ans jusqu’à ce matin ou sa maman lui demande de prendre une petite valise avant de partir à l’école.
Comme elle est toujours un peu originale et rarement prévisible, Oscar ne s’inquiète pas de sa nouvelle demande. Il espère juste ne pas être en retard a l’école. La maîtresse n’aime pas ça et Oscar rougit quand tous les élèves le regardent.
Aglaé n’aime pas non plus qu’Oscar se fasse remarquer. Elle courbe le dos. Oscar sent qu’elle a honte.

Mais il ne devrait pas s’inquiéter de cela. Il ne reverra jamais Aglaé à l’école.

A la place, il va échouer dans un café ou sa maman ira acheter un journal de petites annonces immobilières.
Elle quitte le papa d’Oscar, c’est décidé.

Le soir même Oscar dormira dans une maison que sa maman a la journée pour trouver. Son royaume est perdu, sa princesse aussi, sa mamy s’occupera de son fils abandonné pendant les 2 prochaines années, oubliant les jeudis sacrés d’Oscar.

Le maître de la nouvelle école est gentil, les nouveaux amis aussi mais Oscar vient de perdre sa vie.

Il lui faudra des années pour retrouver le chemin de cette Magie qu’il avait ignorée, de nouveau ressentir le mystère de l'existence et atteindre le Merveilleux de celle qui lui est offerte.


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Suite de l'histoire :

​En attendant qu’Oscar n'atteigne les étoiles, c’est le fond qu’il va toucher pendant quelques années.

Mais il croit dur comme fer ce que sa tante lui répète « Tu n’es pas né le jour de l’Epiphanie pour rien. Tu as un Destin. Regarde ton Etoile et ne doute pas ». 

Il a besoin de cette Foi… Il sent au fond de lui qu’il mérite une autre vie que celle qu’on lui présente maintenant. Il a grandi au paradis et il a bien l’intention d'y faire sa vie. Auprès d'Aglaé.
 
 
20h. Sa mère n’est pas encore là mais déjà Antoine dépose les courses qu’il a faite pour la famille.
Oscar déteste Antoine qui lui chahute les cheveux quand il le voit. Dorothée reste dans son coin et regarde, petite mouche docile, cet homme qui vient si vite remplacer papa dans le lit de maman.

Dorothée est la petite sœur embarquée avec la valise. Oscar est triste pour elle mais il ne lui reste pas beaucoup de place pour porter plus de peine. Alors, puisqu’elle aime tant les jupons de sa mère auxquels elle s’accroche, il l’abandonne a son sort.

A coup terme, c’est sûr, la stratégie de Dorothée est meilleure : c’est plus facile d’être dans les petits papiers de maman.

Mais Oscar n’a pas le choix.
Maman le regarde bizarrement depuis un temps. Comme s’il était de trop dans le nouvel Eden qu’elle s’est choisi.

Il parait qu’il a le "regard noir" de papa, ainsi que son "mauvais" caractère. On n’avait jamais dit ça avant.
Oscar ne savait pas que papa avait un regard noir et d’un seul coup il doit l’accepter sans broncher et recevoir les nouvelles foudres de maman.

​
Il lui faut surement quelqu’un à blâmer à cette maman. Et pour longtemps, ce sera Oscar.
C’est injuste mais il a déjà perdu papa et mamy en moins d’un jour, il ne peut pas s’offrir davantage.
 
Il se rend bien compte que sa vie ne tourne plus rond, alors il va enfourner une armure solide et partir en guerre contre tous ceux qui lui trouvent des yeux noirs.

Parfois, il joue en bas des escaliers, là ou papa ne pourrait jamais le manquer sil venait le chercher.
Et un jour, le miracle a lieu.
Papa arrive et sans un mot, part s’enfermer avec maman pour discuter. Il filera si vite et sans même parler a Oscar qu’il se demandera même si ce n’était pas un rêve. Il ne reverra, ni ne reparlera plus à papa, pendant 2 ans et puis très-très sporadiquement, un WE par an peut être, jusqu’à ses 21 ans.

Le cœur d’Oscar est lourd. 
Il n’est plus le Prince de quiconque. Son royaume est aux mains de l’ennemi. 
 
Il sent pourtant qu’il a la force de le récupérer, qu’il est différent, qu’il y arrivera. Pas maintenant, mais un jour.
Il sait que tout ce qui se passe maintenant est un savon noir auquel sa vie est frottée.

Dans l’oubli qu’on lui propose, Il cherche un moyen de s’évader et d’abord, il trouve les bêtises. Ce sont elles ses nouvelles amies. Elles qui procurent monts et merveilles.

Bien-sûr, au bout, il y a les sentences, mais le temps du rêve, quand « tout est possible », Oscar retrouve l’espace et la liberté.
Il ne vit que pour ces instants. Quand il fomente son nouveau projet, la créativité bat son plein et Oscar se sent vibrer. Chaque tentative porte en elle l’espoir d’un nouvel univers. Pour un temps, la vie se suspend et Oscar redevient le Roi d’une Terre Promise à sa portée, il s’enferme dans sa bulle et invente un monde sans limite. Il y vit intensément le temps ou il y est protégé et lorsque la chute et les conséquences arrivent, il ne regrette rien.


Pour un temps, il est heureux, libre et puissant.
Pour un temps, il reprend contact avec l’être illimité qu’il sent frémir en lui.
Pour un temps, il redonne vie aux sensations extraordinaires de l’enfance, il redevient lui-même et ça en vaut la chandelle.

Jadis, il était sage et fort, gai et doux, tendre et aimé. Il deviendra un loup qu’on chasse mais qui résiste, les crocs sortis, ne renonçant jamais ni à ses terres ni à sa détermination. Rien n’entachera sa gloire intérieure. Elle jaillira un jour et en attendant, toute personne qui s’approchera sera mordue.

Puisqu’on lui dit maintenant que ses yeux sont noirs, autant s’en armer et défier le monde avec.

Et comme visiblement, tout y compris le pire, peut arriver sans prévenir, Oscar éteint ce qu’il ressent.
Comme ni les mamys, ni les papas, ni la police, ni le reste du monde, ne semblent vouloir l’aider et lui rendre son bonheur, il se battra. Jamais il ne renoncera. Il se battra. Jamais il ne fera partie de ces gens comme Madame Norbert, comme la vielle Madame Nilince ou comme Antoine, ou maman ou les nouveaux voisins. Jamais il ne renoncera à son Royaume et il s’en fait la promesse solennelle : « Un jour, je serai de nouveau heureux, beau et aimé et je créerai ma propre vie qui le sera aussi … pour les siècles des siècles. Amen ».
 
Avant cela, cette vie a quelques leçons à lui apprendre.
La solitude, le rejet et même la haine de soi quand plus aucun regard d’amour n’est posé sur lui.

C’est douloureux mais Oscar ne s’arrête pas à ce genre de détail. Pour le moment il est occupe a envier son nouvel ami, Gaspard.
 
Sa maman est sévère comme la maman d’Aglaé mais elle est plus belle.
Elle mange bien, elle rapporte des petites boites d’aliment étranges qui viennent d’autres pays. Elle voyage.
Chez elle, c’est chic, c’est sobre, c’est élégant, il y a toujours un fond sonore enchanteur, du jazz.
Elle n’est pas très aimable la maman de Gaspard mais elle sent bon, elle est mince, elle est distinguée.
​Elle est mariée, elle aime son fils et sa fille. Ils sont tous les 4. Ils vivent tous les 4. Ils rêvent a 4.


Un jour Oscar volera un Tee-shirt à Gaspard. Cela fait des mois qu’il demande à maman de lui en acheter un de cette marque et maman le traîne dans la grande surface pour lui trouver. Oscar n’ose pas dire ce genre de chose a maman. Elle essaye de bien faire mais il a honte qu’elle fasse si mal.

Alors Oscar ne peut pas s’empêcher de voler l’habit quand il le voit dans la chambre de Gaspard, négligé, sur le sol.
Gaspard a trop, lui pas assez. C’est énervant !!!

Au moment de partir, le regard de Gaspard se pose sur le sac d’Oscar qui regarde sa maman, qui regarde le sac, qui regarde Oscar, qui apostrophe Gaspard et embrasse Oscar en lui disant au revoir, sans rien dire.
Oscar est mortifié quand il voit le tee-shirt dépasser de son bagage. Il a encore plus honte de ne pas avoir été puni que d’avoir été attrapé. Être devenu un loubard il accepte. Faire pitié, jamais.
 
A partir de ce jour-là, Oscar se reconnait mauvais garçon.

Oubliés les rêves et les romances d’avant, maintenant, Aglaé ne le fréquenterait plus. Autant s'en faire une idée et accepter.

Il n’aime pas trop ce qu’il devient mais ça lui échappe. Il ne fait pas exprès.

Le manque de soins dont il est l’objet, ou plutôt les soins dont il n’est plus l’objet, deviennent ce qu’il refuse de vouloir, ce dont il refuse de dépendre, ce qu’il rejette même désormais quand un début de tentative pointe son nez : « On ne sait plus comment prendre cet enfant ».
L’écart entre ce dont il a viscéralement besoin et ce qu’on lui propose est tel, qu’il remet sérieusement en question l’état d’adulte.  Il regarde ceux qui l’entourent et s’interroge : « mais qu’ont-ils dans la tête qui les empêche de voir ?? »
 
 
Un jour maman avait demandé à Oscar de se mettre à genoux devant le crucifix pour prier. En agissant ainsi Oscar ne pouvait plus voir la croix au-dessus du piano dans lequel le nez d’oscar se perdait maintenant. Il avait demandé à maman la permission de se relever et maman avait dit « Non, enfin, tu ne respectes rien » Oscar avait pensé « maman est bête – Dieu ne demande pas ça ».
Il avait 4 ans. Il a 10 ans, Il pense encore la même chose.
Oscar regrette de penser ça… il regrette tant.
 
 
Il n’a plus souvent le luxe de parler du Christ, d’amour et de tendresse. Il mange son pain noir. Il ne sait pas pourquoi mais, c’est clair.
 
Il sert les dents et le cœur. Ce qui l’empêche aussi de penser à papa. C’est bien. Le mot papa ne sort plus de la bouche.
Exit l’homme, les souvenirs et les espoirs. Exit toutes les questions qu’on voudrait lui poser.
On sait pourquoi il ne revient plus : « On est un mauvais garçon ».
 
Parce contre, la mère est bien là, très mal là… et elles deviennent, avec l'extension Dorothée, l’objet de toutes les haines du jeune enfant. Elles représentent à ces yeux tout ce qu’une mère et une sœur ne devraient pas être.
 
Un jour, maman reviendra avec une jeune chienne. Un cadeau de la vie auquel toute la famille en manque d’amour se raccroche comme à une perche. 1 mois plus tard maman dira que la chienne s’est faite écrasée. Elle raconte qu’elle l’avait vu se suicider. La petite chienne l’avait regardé droit dans les yeux avant de foncer sous les roues de la voiture. Maman n’a jamais entendu le message. Oscar si. Il regarde cette femme de ces yeux grands ouverts sur la vérité. Tout ce qu’elle touche se casse.
Cela ne changera pas avec les années…
C’est encore ainsi aujourd’hui sauf que la haine d’Oscar s’est enfuie, elle.
 

En attendant, il la verra souvent parader comme une star devant une Dorothée pleine de boutons invitée à dire « maman, tu es belle, si belle, trop belle… » alors qu’elle voudrait lui dire « Maman, et moi, tu me trouves comment ? ». 
Oscar sait bien pourquoi maman ne lui demande rien à lui, Il sait bien ce qu’il lui balancerait s’il osait mettre des mots sur ce qui rouille son ventre et il a dû penser trop fort parce que, soudainement maman rugit « OOh, toi, tu trouves toujours à redire, comme ton père !! » Alors encore un fois Dorothée s'empresse de dire « maman tu es belle » quand Oscar lui, partira dans sa chambre en claquant la porte.
Hypocrite, jamais.
« Cet enfant, que vais-je en faire ??? » dira maman

 

Antoine offre une nouvelle voiture a maman et un nouvel appartement. Bêtement on le montre à Oscar en espérant son approbation.
La chambre que les deux frères et sœurs devenus de grands ados doivent partager est minuscule quand celle de maman et d’Antoine, est bien à l’écart, tranquille, pénard, a un autre étage. Oscar en sait bien la raison et il a envie de frapper.

Parfois la haine est telle qu’il se demande comment on peut détester autant sa mère.
 
La douleur que les enfants rebelles ont en eux est un diable qui brûle des entrailles encore trop fraîches. C’est au rouge sang que la souffrance s’inscrit. Ils ne sont pas mauvais, ils ne sont pas démons, ils souffrent, ils pleurent, ils luttent, ils appellent, ils réclament, ils disparaissent à eux-mêmes, ils font le choix d’être détestés par peur d’être oubliés.
Maman dit toujours « Tu as le diable dans le corps ».
Et si c’était vrai ??

 
 
Quand Oscar dépasse maman, ça devient dur de lui mettre une claque, dur de le faire taire, dur de passer de bons moments avec Antoine, dur d’être heureuse avec cet enfant dans les pattes. Il lui gâche décidément trop la vie. Alors on choisit l’internat.
 
Enfin, une nouvelle forme de bonheur qui s’installe dans la vie d’Oscar…
​

​Suite a venir...
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